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6-8 nov. 2024 Nantes (France)
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Programmation > InstallationsVendredi 8 novembre MSH Ange-Guépin, Salle B, de 10h00 à 17h00 Nantes 2050 : L’IA générative pour visualiser le monde de demain, installation/atelier proposé par Rima Ayoubi, Nadia Bouzgarrou et Arpi Mangasaryan (UMR AAU-CRENAU) Dans quelle ville allons-nous vivre demain ? La montée des eaux nous obligera-t-elle à trouver à Nantes la fameuse Venise de l’Ouest ? Au contraire vivrons-nous dans une ville desséchée et écrasée de chaleur ? Pour évoquer ces hypothèses et bien d’autres encore, les intervenantes proposeront au public une longue immersion dans ce que la ville pourrait être dans un futur proche. Seront projetés des films qui immergent littéralement les visiteurs dans nos imaginaires futuristes, dont le scénario, découpé en trois parties : la sidération, l’adaptation, la rémission, donne à voir des futurs probables. Les chercheuses utilisent l’IA générative pour créer des images fortement impactantes, d’une grande force graphique et évocatrice. Les personnes présentes seront invitées à visualiser leurs propres visions. En temps réel ou presque, quelques mots, une phrase, une idée prendra corps et vie devant eux. Des casques de réalité virtuelle permettront à ceux qui le souhaitent de plonger plus encore dans la ville qu’ils imagineront. Le dispositif a déjà été présenté lors d'événements précédents (La Nuit des Chercheurs et Chtiiiing) : cette concertation active, cette façon de donner des images aux mots, de rendre visible les récits que chacun apporte a permis aux chercheuses d’imaginer de nouvelles formes de concertation, de nouvelles formes de dialogue citoyen pendant lesquels l’image produite en temps réel donne à penser, à réagir et à débattre. L’image devient interface, les mots pour les décrire les vecteurs de connexion entre les personnes. Salle A de 10h00 à 17h00 Multitude : méthodologie d'écriture sonore collective, dispositif présenté par Juliette Kiener (CNAM Pays de la Loire)
Lors des ateliers d’enquête de controverse socio-écologique, les médiateur.es enregistrent les voix des participant.es lorsqu’iels racontent leurs démarches de recherche. En plus de faciliter et de standardiser la collecte des données, ces enregistrements sont la matière brute restituée lors de la diffusion publique des extraits sonores. La possibilité de parcourir la plateforme, comme une bibliothèque humaine ou comme un recueil de contes, fait naître une histoire collective de l’enquête.
Le dispositif sonore présenté a été produit par le Cnam Pays de le Loire, à l’image d’un réseau social lent à portée régionale : qu’est-ce qui se produit lorsqu’on agrège des données de recherche sur le territoire ligérien ? Quelles relations entre les savoirs devient possible ? Est-ce qu’il se produit des régularités, des angles saillants, de nouveaux sens – à l’écoute des capsules sonores ? Est-ce que cet outil de narration collective, à partir de fragments faits de récits individuels, fait apparaître un récit plus grand, telle une propriété émergente ? Ou bien fait-il apparaître un récit plus complexe ?
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| Personnes connectées : 3 | Vie privée |
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